Incompréhension [pv Sugy -souvenirs]

Sortant de mon heure libre, je venais de jouer du piano, à en perdre la notion de temps, seule la sonnerie m’avait sortie de mes pensées. Mes Yann Tiersen, était envoutant. Non, ce n’était pas un immense pianiste, bien sûr. Mais, « Comptines d’un autre été : la noyée » m’avait envouté, c’était le mot. J’avais mis peut de temps à apprendre à la jouer. Mais je ne me lasser jamais e refaire cette simple mélodie. La sonnerie avait tout gâcher, et j’étais sorti, maussade.

Je me baladais tranquillement dans le lycée, pendant l’intercours. Parti faire un petit tour aux toilettes, Je sortais et me dirigeais vers les casiers. J4avais philo après, un cours que j’aime assez, puisque j’étais moi-même un grand débat philosophique, avec mes cousines. Et puis, le prof était mignon. Et ouai, y’a des cours de philo avec des profs jeunes et mignons dans les écoles de musiques, parce que si ils nous apprenaient uniquement la musique, ont serait tous sur doué en musique, mais aussi super cons ! Et cette remarque, j’esquisser un sourire en coin.

Je croisais Eleonor en route. Lui claquant la bise et la prenant dans mes ras, j’apprenais qu’il y avait encore eu une dispute avec Roxanne. Pauvre de moi, je devais endurer ça, et réconcilier les deux clans. Quoi que, en général, je les réconforter et après elles me criaient dessus parce que j’étais allé réconforter l’autre. Un vrai bazar quoi. La cloche retentit et Eleonor partie à son cours. J’accélérais vers les casiers, quand une jeune femme, aux cheveux roses, s’arrêta net devant moi.

S'arrêter net ? Non, l'action était plus violente. Piler net. Freiner d'un coup. Comme si vous étiez dans une voiture lancée à pleine vitesse et que d'un coup vous freinez. Vous senez votre corps se propulser en avant avant d'être brutalement arrêté par la ceinture de sécurité. Le même phénomène venait de se produire avec Sugar. Elle sautillait tranquillement, sortant de son cours avancé de mathématiques où elle avait corrigé deux fois un professeur ultra stressé. Son casier était presque à l'opposé de sa salle de classe, mais elle n'avait pas cours après alors elle se permettait une petit balade, empruntant le chemin le plus long avec le plus détour pour atteindre son espace de rangement. Mais elle ne s'attendait pas à le rencontrer. De loin, la grande silhouette fine la troubla. Les mêmes cheveux, la même allure, le même style. Elle accéléra pour en avoir le coeur net. Ce même coeur qui lui aussi avait accéléré à la seule pensée que ça pouvait être lui. C'était impossible. Que ferait-il ici ? Il était parti à Los Angeles lui aussi. Avant que le groupe ne se dissoude complètement. Mais c'était pour raison de cure de désintoxication. Il était tombé dans la drogue et l'alcool trop profondément pour s'en remettre seul. Mais Sugar savait que ça échouerait ! Il avait été trop déçu. Par elle, par Lin, par tout se parents adoptifs, bref, par tout son entourage. Jared était parti. Sugar et sa meilleure amie, Liz, n'vaient eu aucune nouvelles de lui. Il avait disparu de la circulation. Carrément. Alors ça ne pouvait pas être lui, là, qui marchait, avec la même expression d'indifférence.
Omondieu ! Qu'est-ce qu'il lui ressemblait ! Alors Sugar appuya fort sur sa jambe droite qui se posait sur le sol pour l'arrêter. Son coeur se propulsa vers l'avant avant de revenir en arrière aussi brutalement. Elle le dévisageait sans gêne. Elle ne savait pas laquelle de la déception et du soulagement avait le dessus. Déçue parce qu'elle aurait tellement voulu voir son Jared. Son eilleur ai avec qui elle avait tant partagé. Soulagée, pour ne pas casser l'image saine qu'elle avait de lui. Elle ne le verrait pas en drogué ou tout autre. Elle garderait ce Jared souriant et sa guitare basse.

Sugar se rendit soudain compte que le portrait craché de Jared s'offusquerait peut-être par son attitude. Dévisager ainsi une personne n'était pas très poli. Mais alors pas du tout. Elle baissa les yeux vers ses Converses, histoire de ne plus vir ce visage si troublant. Elle savait que si elle levait la tête, elle se persuaderait inconsciemment que c'est bien son Jared à elle, et non une autre personne. Et ça ne ferait du bien à personne qu'elle sombre dans un fou délire. Elle s'aventura à le regarder avant de baisser les yeux aussitôt. Elle n'y arriverait pas.

- Hum... Euh... Désolée. Je t'ai pris pour quelqu'un d'autre...

Elle avait marmonné quelque chose comme « - Hum... Euh... Désolée. Je t'ai pris pour quelqu'un d'autre... ». Mais, je ne voyais pas trop l’intérêt de ces excuses. Elle regardait qui elle voulait. Et puis, elle me plaisait. Ces longs cheveux rose bonbons me rappelait la barba papa. Ils descendaient sur ses épaules en cascade, ondulant aux extrémités. Je me demandais de qu’elle instruments jouait-elle, a moi que ce ne soi sa voix, son instrument. Oui, je la voyais bien chanteuse. Je cherchais dans ma mémoire ou j’avais put la croiser. Mais, avec des cheveux pareils, je m’en serais vite rappeler. Mais souvenir d’enfance, non les seules filles avec qui j’étais ami était des amis à Roxanne et Eleonor, donc, je m’en rappellerais. Vraiment, je ne connaissais pas cette jeune fille.

-Pas grave, ça arrive à tout le monde, moi c’est Jared.

Elle releva la tête d’un seul coup, et je crus vraiment qu’elle allait faire un malaise. Elle était toute pâle, et ses mains trembler. Elle sera ses points, et ses jointures devinrent blanches. Son genoux se plia, et je lui pris le bras pour la retenir.

-Vous êtes sûr que ça va ?

Bien sûr que ça n’allait pas, j’étais abrutis ou quoi ? Elle avait l’air toute fragile et en plein flash back émotionnelle apparemment. Je lui tenais toujours le bras, elle regardait à nouveau le sol. Je ne savais que faire, la lâcher et repartir, l’emmener s’assoir quelque par ? En tout cas, le couloir de l’administration n’était certainement pas le meilleur endroit.

Il ne semblait pas lui en vouloir plus que ça de s'être montrée si impolie. Elle faillit sourire, comme à son habitude, quand il déclara.

-Pas grave, ça arrive à tout le monde, moi c’est Jared.

Non. Non ! NON ! Ce fut pire qu'un choc ! C'est comme si une enclume s'avattait sur son crâne, la forçant à s'agenouiller pour suporter le poids. Elle releva vivement la tête. Le sang avait carrément cessé de circuler dans tout son organisme, la laissant blafarde et pâle comme la mort. Impossible. Elle serra les poings, pour tenter de combattre ce poids invisible qui bientôt la fit ployer. Son esprit répéta mille fois le prénom, comme un disque rayé, ravivant un peu plus la douleur que lui avait affligé leur séparation. Soudain elle se mit à détester ce garçon. Parce qu'il la forçait à se souvenir. Il la forçait à souffrir de nouveau. Pourquoi était-il là ? Pourquoi lui ressemblait-il tant ? Pourquoi s'appelait-il comme lui ? Elle était à deux doigts de tomber, mais ce Jared la retint en attrapant son bras.

-Vous êtes sûr que ça va ?

Quelle question stupide ! Est-ce qu'elle avait l'air d'aller bien ? Franchement ! Et le comportement étrange de Sugar ne semblait pas rassurer le jeune homme. Il avait la tête de ceux qui rélechissent très fort pour prendre une décision. Heureusement, il la tenait toujours. Si il la lâchait, elle tomberait sûrement, assomée par tant de chagrin. Non. Elle n'allait pas tomber, elle allait se relever, parce qu'elle était forte. Parce que c'était du passé et qu'elle construisait une nouvelle vie. Alors elle le fit, elle repoussa cette enclume. Se releva sans encombre, puis leva les yeux. Elle préparait une regard rempli de haine et de rage. Mais il n'en fut rien. Il lui suffit de poser son regard sur cette copie conforme de son meilleur ami, pour qu'un élan de reconnaissance, d'amitié, de joie et de tout ce que vous voulez s'empara d'elle. Et même si elle ne le voulait pas, elle sourit. Son grand sourire.

- Oui, ça ira. Merci beaucoup ... Jared.

Elle eut un peu de mal à prononcer son nom. Et là, elle ne savait plus quoi faire. Peut-être rester avec lui, pour se figurer passer encore du temps avec celui qu'elle considérait comme son frère. Ou partir, et se laisse rattraper par une vague de nostalgie qui la ferait échouer sur une plage de profonde solitude. Cruelle chose que de décider.

- C'est vraiment très gentil. Généralement les gens se tirent en courant. Mais vous êtes resté. Je... Je m'appelle Sugar.

Voilà, maintenant elle avait uvert la voie à son lot de sociabilité qui allait reprendre les rênes.